Ce 20 août 2019, le journal « L’Essor de la gendarmerie » a annoncé sur son site Internet que le général d’armée Richard Lizurey, directeur général de la gendarmerie nationale, fera son adieu aux armes, le 15 octobre prochain.

Au nom de son conseil d’administration, le capitaine (R) Renaud Ramillon-Deffarges, président de la fédération nationale des réservistes opérationnels et citoyens de la gendarmerie nationale (ANORGEND), salue l’action d’un chef au cœur des transformations contemporaines de la gendarmerie.

En 2009, comme conseiller chargé de la sécurité du ministre de l’intérieur, il a suivi le transfert de tutelle organique et budgétaire de la gendarmerie au ministère de l’intérieur.

Major général de la gendarmerie nationale, il a mis en place la feuille de route initiée par le général d’armée Denis Favier. Avec le délégué aux réserves, il dote la gendarmerie d’un réseau « protection sociale du réserviste » afin d’assurer un suivi efficace des dossiers des réservistes blessés en mission.

Devenu, le 1er septembre 2016, directeur général de la gendarmerie nationale, il place son action dans un esprit d’intelligence collective et souhaite renouer avec ce qui fait la force de la gendarmerie : le contact avec la population.

En 2017, lançant la consolidation de la réserve opérationnelle et le plan stratégique de la réserve citoyenne, il a initié plusieurs chantiers menés à leur terme : la dotation individuelle des réservistes en gilets pare-balles, l’amélioration de la protection fonctionnelle des réservistes, la mensualisation des soldes des réservistes opérationnels et la structuration du commandement des réserves achevée par le général Olivier Kim. C’est sous son mandat que, pour la première fois, deux compagnies de réserve territoriale ont été déployées pendant 3 mois dans les Antilles après le passage de l’ouragan Irma, démontrant ainsi le dynamisme du modèle de réserve gendarmerie.

En avril 2018, il a été à la tête des personnels d’active engagés dans l’évacuation sensible du site de Notre-Dame des Landes.

Un grand chef, au sens de l’action et de l’esprit des réformes, avec qui l’ANORGEND a entretenu une relation de confiance et de loyauté, quitte l’institution.

L’ANORGEND souhaite à son successeur une pleine réussite dans ses fonctions de DGGN et sera force de propositions afin de continuer le travail entrepris depuis plus de 20 ans.